Jade Saber est commissaire d’exposition et doctorante en histoire de l’art. Elle a été formée en classe préparatoire littéraire, à Sciences Po Paris et à l’École du Louvre, puis à l’Université d’Édimbourg.
Ses recherches actuelles portent sur le traitement des identités et des représentations culturelles diasporiques en art, ainsi que sur les usages artistiques de l’archive en histoire de l’art en Palestine, au Liban et en Algérie de 1982 à nos jours. Elle s’intéresse plus largement aux contextes politiques et socio-culturels des scènes artistiques contemporaines nord africaines et arabes par le prisme des pratiques de la performance et du film, en s’appuyant sur les problématiques issues des cultural studies, des études de genres et des théories postcoloniales.
Elle a été lauréate d’une bourse de recherche de la Fondation Malatier Jacquet (2023) et a travaillé en tant qu’assistante curatrice au Mudam (Luxembourg) et à la Villa Médicis (Rome), ou encore avec la Cité Internationale des Arts (Paris). En 2023, elle crée le collectif mat3amclub – visant à archiver les productions de jeunes artistes issu.es des diasporas du Maghreb et du Machrek et à faire circuler des pédagogies artistiques décoloniales dans le cadre de projets culturels associatifs.
Léna Kemiche est commissaire d’exposition et porteuse de projets culturels. A travers les programmations qu’elle imagine, elle explore les liens entre enjeux esthétiques et politiques au sein des pratiques artistiques contemporaines.
Après une classe préparatoire littéraire, elle se spécialise en Histoire de l’art contemporain à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, puis à l’École du Louvre. Dans le cadre de son master de recherche, elle étudie un corpus d’artistes contemporaines franco-algériennes et interroge les notions d’entre-deux et d’hybridité dans leur travaux. Ses recherches portent plus largement sur les représentations des diasporas maghrébines et arabes, en mêlant les apports des études culturelles, les questions postcoloniales et de genre. Elle s’intéresse aux façons de représenter, aux traitements de l’histoire coloniale et postcoloniale dans l’art, aux dialogues entre Histoire et fiction, actualité et imaginaires.
Depuis 2023, elle met ces questionnements en exposition au sein du collectif mat3amclub, créé pour offrir un espace de représentation aux jeunes artistes issu.es des diasporas du Maghreb et du Machrek. Sa pratique curatoriale se situe à la jonction de différents champs du monde de l’art et intègre la programmation et la médiation. Attachée à la dimension sociale de l’art et à son accès au plus grand nombre, elle est également engagée dans plusieurs projets associatifs et culturels locaux. Elle poursuit actuellement son parcours au sein du master Sciences et Techniques de l’Exposition à Paris 1 et au service de la programmation artistique du Palais de Tokyo.
Franco-palestinienne et étudiante en Histoire de l’Art, Carmen Folleas mène des recherches sur la scène contemporaine palestinienne. Après une licence spécialisée dans l’Art du XXe siècle à l’Ecole du Louvre, elle poursuit un master de muséologie au sein du même établissement. Elle travaille également dans la rédaction et l’édition au sein de plusieurs ONG et associations visant à la promotion de la culture et de l’artisanat palestinien et plus largement du MENA, en l’inscrivant dans une démarche engagée, accessible et unificatrice.
Neil Lovett est actuellement en formation à l’EMIC en industries créatives musicales. Après une Licence en Information et Communication à Paris et une année de Master en Direction de Projets et d’Établissements Culturels à Dijon, il décide de se spécialiser dans l’industrie musicale. Il s’intéresse notamment à la diffusion et la réception du mouvement des musiques électroniques ainsi que du groove. Il a notamment travaillé en tant que community manager pour le média français : Electro News. Il est membre permanent du bureau du mat3amclub. Il assiste le collectif de façon opérationnelle sur la partie gestion du projet et budgétisation.
Originaire de Montréal, Sandrine Fragasso a commencé son parcours par une licence d’Histoire de l’art et communication à l’Université de Montréal. Durant ses études à Montréal, elle a travaillé au Centre CLARK, un centre d’art contemporain autogéré par des artistes ainsi qu’à la revue d’art Espace. Elle a ensuite pris la décision de s’installer à Paris pour poursuivre ses études en Histoire de l’Art à l’Ecole du Louvre. Les problématiques propres au marché de l’art ayant toujours suscité son intérêt, elle a réalisé un mémoire de recherche sur l’artiste Elaine Strutevant et la galerie Thaddeus Ropac, dans lequel elle interrogeait la démarche « punk » de l’artiste au sein du marché. À la suite de ses recherches, elle a décidé de se spécialiser dans ce domaine en intégrant le master Expertise et Marché de l’Art à la Sorbonne (Sorbonne-Université) où elle s’est intéressée à la place de l’éducation dans le monde des galeries d’art contemporain. Ayant travaillé à la galerie Anne Barrault et actuellement gallery assistant à la galerie Mendes Wood DM, elle œuvre à bâtir un marché de l’art renouvelé et plus engagé. Elle s’intéresse notamment à la scène artistique émergente, et plus particulièrement aux artistes canadiens et sud-américains, qu’elle souhaite présenter et promouvoir plus largement.